Une larme coule sur son visage
Son nez renifle doucement
Dans ses yeux passe un nuage
Qui pleure désespérement
La larme continue de glisser
Sur sa peau lisse et parfumée
Elle laisse sur son visage
Comme l’écume sur la plage
Une trainée de gouttelettes
Qui vont sécher au gré du vent
La larme continue de glisser
Tout doucement sans faire de bruit
Elle atteint le coin de ses lèvres
Que c’est doux, que c’est salé
Il a envie de l’embrasser
Elle vient de son coeur après tout
Et il caresse son visage
Mais ne trouve de son passage
Qu’une peau sèche et veloutée
Une larme est morte au vent d’été.
(Auteur inconnu)